Retours sur Cinq Zinnias

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Un précieux travail de mémoire. Dans ce récit très émouvant, vous nous faites partager le destin douloureux de votre famille contrainte de fuir la révolution de 1917 pour s’exiler vers la France. Histoire d’une émigration et d’une intégration réussies, ce livre témoigne également des injustices subies par des millions d’Ukrainiens, victimes du totalitarisme. Sachez que ce précieux travail de mémoire et de transmission, que vous effectuez  auprès des jeunes générations vous honore.

Anne Hidalgo, Maire de Paris, 30 mars 2016


Beauté et amour.  On entre lentement dans l’histoire. C’est un livre sombre. Mais en le lisant, il est plein de soleil. Deux mots le caractérisent : beauté et amour. J’aime bien cette position de grand-mère dans les dialogues avec les enfants (qui sont pour le moins doués !) car on entre ainsi dans l’histoire de l’Ukraine. La chose la plus intéressante, c’est que tu as l’exil en héritage…tu es la troisième génération. Il y a aussi des beautés d’écriture : le rêve, l’enfant sous la table…et quand on pénètre la douleur des grands-parents et de Lydia…

Anne Cateland, 1er avril 2016


Une nostalgie de l’innommé.  J’ai été très sensible à cette sensation du vide, le vide comme le nœud de la quête, et qui se révèle un trop-plein : le désir de savoir avait déclenché une boulimie : « je m’acharne et mépuise et je n’en sais jamais assez » ; ce vide crée la nostalgie de quelque-chose d’innommé: « Comment peut-on regretter ce qu’on ne connaît pas ? » N’est-ce pas plutôt un trop-plein déversé par les générations précédentes ? La quête de Natalie est de mettre les mots sur ce passé encombrant qui n’est finalement pas le sien, de mettre en mot cette connaissance uniquement viscérale et intuitive qu’elle a reçue enfant et de la transmettre.

Catherine Bonafé, 12 avril 2016


Votre livre me bouleverse. Je fais une coupure, je prends du recul, j’ai le sentiment de lire ce que j’aurais aimé écrire. Les mots, les silences, les secrets gardés sont mon histoire. Votre livre me bouleverse, il exprime tout ce que j’ai  ressenti… Des retours en arrière sur des pages lues et soulignées parfois…des mots, des phrases qui me ramènent à mon histoire mais surtout à mes propres émotions et sentiments. Ce qui me touche dans votre livre est que si je l’avais écrit, j’aurais aimé le faire de cette manière. J’ai 55 ans mais déjà 3 et bientôt 4 petits-enfants. J’aime cette grand-mère en vacances et ses échanges avec les petits. Je me retrouve en elle.

Elvire Karmalecki-Sauce, 13 mai 2016


Un roman pour recoudre le temps. Ainsi, nous allons suivre la trame du roman sur cinq générations et la navette s’anime sous l’impulsion affectueuse de Natalie qui éprouve l’impérieuse impatience de « recoudre le temps », de réparer ce que l’Histoire a déchiré. Avec les mots de son livre, elle nourrit le projet de mieux définir sa propre place dans la lignée des générations et par la parole libérée chaque soir, elle nourrit ses petits-enfants des souvenirs indispensables à chacun d’entre nous désireux d’approcher du trou noir… de ses origines, de la recherche de la vérité. Une fois posé le canevas dans ses directions spatio-temporelles (époque, générations, héros, acteurs, adjuvants, lieux), le lecteur découvre une écriture riche, dynamique grâce à un « montage » pertinent. C’est grâce à cette technique cinématographique que la narratrice pousse le lecteur – en un rien de lignes – d’une description terrifiante (les loups derrière la troïka) à l’actualité ukrainienne d’août 2014 transmise par mails, puis elle le plonge dans la piscine de la maison provençale où elle garde et instruit ses deux petits-enfants. »

Jeanne Ménassé, 18 mai 2016


L’auteure en quête de vérité. Les évènements récents de 2013 – 2014 à Maïdan incitent Natalie à faire des recherches sur son histoire familiale pour la transmettre au jour le jour à ses petits-enfants. Ce récit est très pudique. Il est chargé d’émotion, de sentiments contenus et est traduit avec légèreté par le biais des deux enfants aimants et confiants en vacances avec leur grand-mère Natalie, la narratrice. Les petits faits du quotidien sont autant d’éléments catalyseurs des souvenirs. Les événements douloureux du passé nourrissent un présent que les grands-parents de Natalie ont bâti sur des « bases heureuses  » mais impossibles à dissocier de l’exil. Ce récit est très bien documenté : il éclaire une intéressante tranche de l’histoire complexe et mal connue de l’Ukraine, il nous renseigne sur ses langues, ses habitants, son histoire surtout, marquée par des évènements tragiques… et rien n’arrête l’auteure en quête de vérité sur les disparitions, les massacres, la famine organisée dont furent victimes ses ascendants. En attente de réparation, Natalie se doit de témoigner.

Faïza Hihi, 23 mai 2016

Grâce à vous, j’ai recommencé à écrire. Merci d’avoir écrit un si beau roman, d’avoir partagé votre histoire, je pense, à travers le personnage de Natalie ! Je me retrouve entièrement à travers l’histoire de Natalie, j’avais l’impression de lire mon histoire. J’ai également fait beaucoup de recherche sur la vie de mes grands-parents, que je n’ai pas eu la chance de connaître contrairement à Natalie, j’avais donc plus de recherches à faire. L’histoire de Zinovij et surtout de Kost, son frère, était vraiment passionnante. Je voulais vous dire que grâce à vous, j’ai eu l’envie, le courage de commencer lécriture de la vie de mes grands-parents.

Nicolas Bogatirchouk, du 31 mai 2016


Une émotion bouleversante. Chère Marie-France Clerc, j’ai choisi l’écriture pour vous adresser toute ma sympathie pour votre roman. Transporté au fil de sa lecture par une émotion intense et bouleversante, j’ai été captivé par la similitude du sujet avec la propre histoire de mes parents ukrainiens.

Georges Lewada, 9 juin 2016


Naître à sa mémoire. Beau livre. Belle construction. Livre bien écrit. Ce qui est fort, c’est le thème de la transmission de la mémoire aux enfants. Très beau : que le fils naisse à la mémoire de sa famille en même temps que ses enfants !

Danielle Joyon, Un Livre au Village, La Cadière d’Azur, 14 juin 2016


Un secret mis en paroles. Ton livre est très intéressant , et la tension vers le dénouement m’a tenue  en alerte , j’ai bien aimé comment tu as abordé la question  du secret sur les origines  de sa famille et comme ce dernier peut avoir des  effets et conséquences sur les générations suivantes tant qu’il n’a pas été dévoilé et mis en paroles. Et j’ai aimé cette respiration dans le texte  avec les petits-enfants qui donne tout son sens à cette recherche.

Madeleine Cord, psychanalyste, 28 juin 2016


À quoi ça sert, un roman ? Je m’appelle Louis. Je suis né le 7 juin. Pour mes seize ans, mon grand-père m’offert un livre : « Cinq Zinnias pour mon inconnu ». Au Lycée, je préfère les maths, et puis, l’an prochain, c’est le bac de Français… alors j’ai quand même lu le livre, et je dois dire que j’ai plutôt bien aimé ! Ça parle de l’URSS – et ça m’a rappelé ce que j’avais appris en histoire sur la « guerre froide » l’an dernier en classe de seconde – mais j’ai appris plein de choses sur l’histoire de l’Ukraine que je ne connaissais pas. J’ai retrouvé aussi des choses que je connaissais déjà sur l’actualité de l’Ukraine.

J’ai bien aimé la description de la maison et du jardin avec les oliviers, la piscine… Les moments de la vie quotidienne, quand les personnages font la cuisine par exemple, sont faciles à lire, mais j’ai dû me concentrer pour suivre l’histoire quand le récit change d’époque ! Dans le livre, il y a des passages enfantins et ça contraste avec les passages qui concernent la guerre, la violence qui sont plutôt pour les adultes. La fin est assez émouvante : j’ai bien aimé l’enquête que Natalie mène pour retrouver son passé, et aussi quand elle retrouve Konstantin, même si on découvre alors des choses très tristes… c’est vraiment touchant. J’ai découvert ce qu’était la vie des exilés, Maroussia et Zinovij ont été très courageux, j’ai bien aimé quand la petite fille cachée sous la table écoute les histoires tragiques sur la famine en Ukraine. J’ai bien senti alors comment les populations ont été martyrisées par le régime soviétique.

À quoi ça sert, un roman ? J’ai trouvé que c’est bien de transmettre les souvenirs, c’est nécessaire même. Sans transmission, il y perte. Il faut garder le souvenir de Konstantin parce que c’est un brave homme qui sait pardonner. C’est bien… mais des fois, ça ne suffit pas, il faut agir autrement !

Louis Métaireau, lycéen, 20 juillet 2016


Nécessaire lumière. L’histoire est aussi faite de témoignages, voire de romans. Marie-France Clerc permet au lecteur d’avoir accès à la réalité humaine et politique des rapports entre l’Ukraine et la Russie puis à l’URSS, et aux évènements récents et actuels si difficiles à comprendre. L’auteure nous conduit, au rythme de compréhension de ses petits-enfants et de ses informations via les technologies modernes, à ce qu’a été l’histoire de l’exil de ses grands-parents… Le lecteur est touché par ce long périple, celui de l’exil, celui de la quête, des recherches et de l’impact inimaginable d’un drame sur plusieurs générations. Et le lecteur ressent bien que ce n’est pas fini, c’est aussi une alerte pour l’avenir et la nécessité de dire ou de raconter l’histoire.

Mireille Juglaret, 14 août 2016


Un livre à l’écriture juste et sensible, odorant comme la terre et cruel comme peut l’être le ciel. Un livre écrit aujourd’hui pour réinventer hier et se souvenir de demain, une mélopée aux accents lancinants flottant comme un ruban de douceur et de douleurs mêlées entre Provence et Ukraine, un récit sur l’exil et la transmission, une leçon de survivance à travers les enfances. Un livre chargé d’âme(s) qui dénonce, réhabilite et réconcilie, une quête de soi qui brave les bourreaux et défait les non-dits. Un livre comme un motif tissé au point d’amour filial, qui se répète à l’infini.

Sylvie Callet, décembre 2016


J’ai lu avec un très grand intérêt. Il m’a beaucoup touchée. Vous avez fait un énorme travail de recherche sur l’histoire de votre famille. C’est bien de transmettre vôtre passion et l ‘amour de notre pays aux autres. J’ai beaucoup de respect pour vous. Je suis très contente de vous rencontrer. Grand merci pour votre livre

Natacha Pysmak, 3 octobre 2018


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25 réflexions au sujet de « Retours sur Cinq Zinnias »

  1. Ce livre est extrêmement touchant et joue sur deux plans aussi passionnants l’un que l’autre, le quotidien d’une grand-mère avec ses deux petits enfants (et quand le livre s’achève on est plein de regrets de devoir déjà prendre congé d’eux trois) et les événements historiques du passé ukrainien expliqués via les souvenirs d’enfance de l’héroïne concernant ses grands-parents. Un livre très réussi, tout en générosité.

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  2. On ressent beaucoup de douleur en lisant cet ouvrage. Un destin tragique d’une famille, la vérité qui se cache dans les souvenirs de la petite fille et qui attend son moment pour ressortir. Merci pour votre travail qui je suppose n’a pas été facile, mais grâce à votre livre cette période de l’histoire ukrainienne ne sera pas oubliée.

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  3. Bonsoir Marie-France,
    Je prends un petit moment pour vous exprimer mes remerciements pour m’avoir fait partager votre histoire à travers votre livre.
    Oui je l’ai aimé votre livre, et je veux le faire lire, pour que votre mémoire de ce passé se sème dans d’autres mémoires pour n’en rien oublier avec le temps. Le temps, le maître de ce récit, imperceptible fil conducteur de tous ces mots qui racontent Natalie avec intensité dans la légèreté et la douceur des activités d’été des enfants en vacances chez leur Mamie. Un beau récit pour tenter de comprendre une page d’Histoire dont je n’avais pas mesuré la gravité jusqu’à sa lecture. Merci pour cette lumière qui éclaire des événements tenus délibérément obscurs et que vous savez si bien révéler. J’ai été profondément et intimement touchée.

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  4. Je suis issue moi aussi de grands-parents immigrés. Eux, enfants espagnols, n’ont pas fui avec leurs parents la violence et la guerre, ils ont fui la pauvreté. Leurs parents ont voulu quitter leur pays pour donner à leurs enfants une vie meilleure. Eux aussi ont élevé leurs enfants pour qu’ils s’intègrent absolument à la société française, et mes grands-parents ont fait de même avec leurs propres enfants : 7. J’éprouve donc de la curiosité et de la tendresse pour leur histoire (je suis allée l’année dernière en Espagne dans la ville natale de ma grand-mère), mais je n’éprouve pas cette douleur que j’ai ressentie à la lecture l’histoire de Zinovij, de Maroussia et de Konstantin.
    Cette douleur est provoquée par ce sentiment d’injustice immense que ce peuple a enduré à l’époque, et encore aujourd’hui. Et pourtant, on comprend bien que la révolte n’est pas éteinte, que la fierté d’être ukrainien est encore vive…. Mais aujourd’hui comme alors, que font les autres pays pour aider l’Ukraine ? C’est insupportable. La loi du plus fort continue de régner en Ukraine comme ailleurs. Tous ces « disparus », comme en Argentine ou au Chili n’ont jamais été rendus à leur famille. Et tous les tortionnaires n’ont pas été punis : je n’ai pas la douceur de Konstantin.
    Malgré cela, le « roman » où « tout est vrai » est adouci par la présence de ces deux enfants innocents qui découvrent avec Natalie l’histoire de leur famille. Ils sont l’avenir, l’espoir, la mémoire future. Tout se transmet…
    Merci, cette histoire m’a énormément touchée.

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    1. Chère Madame,
      merci pour votre commentaire qui m’a beaucoup intéressée. En effet, vous n’avez aucun lien avec l’Ukraine mais ce livre a touché en vous la petite fille d’immigrés espagnols, et je vous remercie de votre témoignage. Vous m’éclairez aussi sur la dimension « douloureuse » de Cinq Zinnias: en effet, la situation politique de l’Ukraine, colonisée ou asservie pendant des siècles, et l’iniquité de l’actuelle guerre du Dombass expliquent ce sentiment. Votre réflexion sur le sort de tous les disparus victimes de régimes totalitaires, que ce soit au Chili, en Argentine ou en Ukraine, ouvre sur une compassion universelle et une prise de conscience politique qui sont également miennes: que faisons-nous pour que cessent toutes ces horreurs! Tel est bien en effet, le sens de mon livre… Très cordialement.MfC

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  5. Bonjour Madame Marie-France Clerc. J’ai terminé votre livre qui m’a bien plu. Vous avez un beau courage de faire tout ce cheminement dans votre passé. BRAVO ! Vous avez réuni le passé et le présent. Un lien exceptionnel s’est créé entre vous et vos petits enfants. Grâce à vous, ils sont en éveil sur leurs origines. Je ne vous souhaite que de continuer à découvrir toutes vos racines accompagnée de vos enfants et ainsi de passer de bons moments et de bonnes vacances. Au plaisir de vous relire…. Peut être avec la suite de votre aventure en Ukraine 😉 Martine Barattin 🌹

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  6. Дорогая Marie France, J’ai lu avec un très grand intérêt : »Cinq zinnias pour mon inconnu » livre très émouvant où se mêlent gaieté, joie,tristesse,souffrance; la présence des petits enfants qui ont eu le bonheur d’avoir une grand mère qui leur évoque sa jeunesse avec ses grands parents réfugiés dans le Nord de la France Ce bonheur je l’ai connu avec mon cher papa. J’avais 7 ans, au cours de longues promenades, tous les deux nous aimions marcher, il me décrivait son Ukraine, des paysages avec des champs à perte de vue, il me parlait de son père,pope, de sa maman pour la laquelle il éprouvait un très sincère amour et une grande admiration; ses vacances en Crimée avec ses grands parents, ses soirées en famille où on lui demandait de se mettre au piano por juger de ses progrès,de ses 3 frères et 2 soeurs.
    Le soir avant de m’endormir il me racontait des contes russes avec la баба-яга, снежная баба , Je rêvais de notre prochain voyage en Ukraine, faire la connaissance de mes grands parents, Quand? pourquoi papa es-tu parti? la Révolution, je voulais savoir, connaître les raisons de l’abandon de son pays; je suis un apatride disait-il. J ai eu la réponse que bien plus tard.Toutes ces questions vos
    petits enfants les posent, voilà : c’est cette similitude qui m’a émue, vous avez choisi l’occasion de vacances en provence, avec la mer, le chant des cigales, le jardin avec les zinnias qui fleuriront à la fin du séjour,et la fin de votre recherche de Constantin, tout ceci dans un environnement de paix, de jeux, pour raconter la souffrance devant des moments tragiques, l’amour de la famille dispersée.

    Je me retrouve,aujourd’hui, dans la narratrice, savoir, combattre pour connaitre où sont ces êtres que j’aimais, que je n’ai pas pu rencontrer, ils ne sont plus là, où reposent-ils? savoir….je cherche toujours….Nicole Poulain née Mizetsky

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  7. Chère Nicole,
    un grand merci pour votre témoignage et pour votre lecture de « Cinq Zinnias » ! Par ces paroles, vous illustrez, encore une fois, les raisons qui me poussent à écrire. D’abord, il n’est pas de joie ni de souffrance exprimées par les mots qui ne trouvent un écho chez l’inconnu(e) plongé(e) dans la lecture du livre qu’il tient entre ses mains. Mais plus particulièrement, dans notre cas, votre message me rappelle que tout ce qui fut vécu par Zinovij, Maroussia, Lydia et leurs descendants, n’appartient pas seulement à leur lignée, mais est partagé par de nombreux Ukrainiens émigrés et fait partie de l’histoire du peuple d’Ukraine!
    Émouvoir au plus profond le cœur de lecteurs inconnus, faire resurgir à leur mémoire le souvenir d’êtres chers, adoucir leur tristesse par une chaleureuse et joyeuse fraternité, n’est-ce pas là le miracle de la littérature?

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  8. Ce roman – c’est comme une natte tissé de souvenirs de 5 generations des mes compatriotes en Ukraine et en France, une lecture tres passinnante et enrechisante…
    J’ai lu et relu le roman avec un grand plaisir et je le recommande vivement à tous ce pour qui notre chère Ukraine est proche dans nos coeurs..

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  9. J’ai bien aimé « 5 zinnias pour mon inconnu » plein de tristesse mais aussi plein d’amour et de soleil !
    J’ai bien aimé les questions de Lucie et Léo avec tous vos souvenirs avec les histoires de loups, de fleurs et de moutarde.
    J’ai appris la grande famine et la terreur.
    La fin du livre est très belle et extraordinaire avec la découverte de la blouse de Konstantin.
    L’Ukraine a beaucoup souffert et elle lutte à nouveau contre l’impérialisme de son voisin !
    Merci, Marie-France, d’avoir écrit ce livre avec toutes vos recherches et à travers la mémoire cachée de votre famille sur plus de quatre générations.
    J’espère que votre livre sera lu par beaucoup de personnes et fera aimer et connaitre notre chère Ukraine !
    Alésia Richard née KRECZANIK

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  10. Chère Marie-France ,

    Le dernier Zinnia a fleuri et j’ai attendu quelques jours pour laisser les émotions reprendre leur place , dans l’apaisement mais non dans l’oubli . Comment savoir où l’on va si l’on ne sait pas d’où l’on vient ? Ma propre histoire et la vôtre présentent bien des similitudes , mais si les atrocités du régime soviétique sont maintenant bien connues en Occident, il faut dire que l’Histoire de l’Ukraine l’est beaucoup moins et il était important d’en parler puisque ce pays est toujours la cible d’un pouvoir qui n’a rien à y faire .
    J’ai aimé cette façon dont vous avez tissé ce récit où s’entremêlent les fils du passé et du présent ,où les émotions douloureuses alternent avec les moments heureux partagés avec les petits enfants .
    Je trouve que cette construction donne à votre ouvrage une formidable légèreté pleine d’espérance en dépit du côté écrasant et déshumanisé du contexte historique .
    Pour apporter une note toute personnelle qui me rapproche de votre héroïne , j’ai souri en lisant la remarque de Natalie à propos de Jean Ferrat : moi aussi j’aimais ses chansons ; mais tout de même, un beau jour, l’amitié qu’il portait à Aragon m’a un peu irritée ; j’avais même soupçonné à tort Elsa Triolet d’avoir une influence néfaste sur « le poète ». Mais qu’ils dorment en paix . L’important est de continuer à transmettre la mémoire . Nous le devons à nos parents, grands-parents, mais aussi aux jeunes qui nous suivent. Et vous le faites si bien .

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  11. Un livre émouvant sur l’exil de vos grands parents ; une « enquête » sur le passé, l’Histoire de l’Ukraine malmenée (et le mot est faible) par le régime soviétique (et que je ne connaissais pas).
    Le choix d’écriture en faisant raconter l’histoire de Zinovij et Maroussia à la façon de « lectures du soir » d’une grand-mère à ses petits enfants (histoire de loups assaisonnée de moutarde :-; ) est vraiment une très bonne idée ! Moi aussi j’étais une enfant qui attendait la suite avec impatience.
    La fin de l’histoire est inattendue et inespérée, la réalité dépasse la fiction et l’émotion vous gagne.
    Grâce à vous, Marie-France, à votre histoire, j’ai découvert un pays et un peuple meurtris mais Oh combien attachant et toujours combattif.
    Comme Jules Verne m’a donné l’envie (toujours présente mais pas encore réalisée) de faire le voyage de Michel Strogoff et découvrir la Russie, vous aussi m’avez donné l’envie d’en apprendre plus sur l’Ukraine et son peuple et de partir, un jour peut-être, à la découverte de ce pays sur les traces de Zinovij et Maroussia.
    En espérant que vous reprendrez la plume très bientôt, merci de m’avoir fait partager une partie de votre histoire.

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  12. Votre livre : votre histoire … Mais aussi celle de milliers d’ukrainiens , dont je fais partie . On ressent à travers toutes les fibres de son être , les souffrances , les douleurs de nos familles . J’ai pleuré, car certains passages me décrivent , personnellement . Merci d’avoir su mettre des mots sur nos interrogations , nos désespoirs , nos peines , encore si méconnus du grand public. L’Ukraine est en nous , et vous en êtes une ambassadrice extraordinaire . Merci!!!

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  13. Merveilleuse Marie France qui nous fait vivre cette page d histoire qui nous transporte dans l univers si difficile des gens qui laissent une partie de leurs vies dans leur pays et qui essayent de se reconstruire pour leurs enfants
    Nathalie transmet à leo et Lucie leur patrimoine avec son histoire qui leur ouvre la vie sur une -note pleine d espoir merci Marie France j ai beaucoup aimé

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  14. Une lecture passionnante. Un livre qui se lit facilement et qui nous manque quand on le referme et dont on lira la suite avec impatience. J’ai appris beaucoup de faits intéressants sur mon pays natal. Je vous remercie pour ce beau travail!

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  15. « Marie-France Clerc, en excellent écrivain, nous emmène avec Natalie, depuis sa « sitch » de Provence, avec ses petits enfants, au coeur d’un paysage jaune et bleu, celui de l’Ukraine, ou rouge et noir celui de l’Ukraine résistante . La sitch, cette forteresse , foyer de lutte des cosaques Zaporojes, aux figures de Tarass Bulba ou de Bogdan Khmelnistky, c’est pareil, c’est celle du cœur battant d’une nation vivante dans son propre coeur . Cette sitch c’est le lieu même d’ où avec talent, elle mêle souvenirs, histoire, impression et présent en une fertile pensée à la gloire de ce pays , cœur de notre propre civilisation, une pensée fertile comme les tchernoziom, ces terres noires uniques en Europe et tant convoitées par les rapaces rouges; .

    Je suis sensible à ce que Marie France nous livre avec tendresse et émotion car tout cela vient faire écho à ma propre histoire. Mais surtout ce qui rend attachant ce beau récit c’est sa véracité et la réalité de ces ombres qui prennent corps et nous font à coup sûr dire avec Lucie et Leo « l’an prochain nous irons en Ukraine »….

    Un beau, tres beau livre qui parfois fait naitre au coin de l’oeil des perles d’émotion en écoutant les vers du poete Tarass Chevchenko ou ceux de Ivan Kotliarevski :

    « Pour la beauté, je suis impatient de craquer,
    Mais tous mes vents sont maintenant en congé: » (Enéida)

    …….de beaux vers qui s’appliquent à notre belle Nation ukrainienne, notre patrie.

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    1. Cher Père Dominique Herschko,

      un grand merci pour votre commentaire de lecture: vous avez reçu et compris mon roman « Cinq zinnias pour mon inconnu » avec toute la richesse de vos connaissances historiques sur l’Ukraine et une émotion toute personnelle puisque cette histoire vous a rappelé celle de votre famille!
      Bien sûr, je serais très heureuse que votre commentaire figure sur mon site!
      Je ne vois également aucun inconvénient à ce que vous postiez votre texte sur FB! Etant l’éditrice de ce roman, mes lecteurs sont ma seule publicité.
      Avec tous mes remerciements et mes meilleures pensées!

      Marie-France Clerc

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  16. Bonjour Marie-France,
    Voici la critique, légèrement écourtée, que je viens de publier sur Babelio:

    « Voilà un livre bien structuré : une histoire du passé terrible de l’Ukraine, racontée à travers un joyeux mois de vacances de 2014, en réponse aux questions d’enfants français désireux de connaître et de comprendre leurs aïeuls d’un autre siècle. Des enfants heureux et libres, spontanés et insouciants, qui n’en oublient pas l’heure du goûter ! Mais dont la curiosité et l’empathie, développées en dehors des tablettes et des jeux vidéo, permettent de découvrir l’enfance très différente en Ukraine de leur arrière-grand-mère maternelle, Lydia, la mère de Natalie, fille de Zinovij et Maroussia.

    Sans être allée encore en Ukraine, sans même parler l’ukrainien, Marie-France Clerc, bien que prétendant n’avoir que peu de choses à dire à ses petits-enfants, a pourtant réussi à rédiger un livre riche en informations et en scènes de vie. Je reconnais bien là l’humilité propre aux écrivains qui aiment les êtres humains !
    Les transitions entre le présent et le passé sont faites très adroitement, à partir d’un objet, d’une idée, d’une sensation, d’une odeur, d’une jolie métaphore. D’ailleurs les belles images, au sens propre comme au figuré, ne manquent pas ! Beaucoup de belles choses sont mises en valeur, ce qui est simple mais important est valorisé autant que ce qui est noble. Il n’y a pas à dire : l’auteur aime ce qui est beau ! Portée par la joie et certainement l’amour de la vie, elle ne manque pas non plus d’humour lorsqu’elle raconte ses anecdotes croustillantes. Ce livre est pour moi une œuvre artistique très belle.
    Il devrait d’ailleurs recevoir le prix Goncourt. Je ne peux m’empêcher de penser à Marie Ndiaye qui a reçu le prix Goncourt pour son roman « Trois femmes puissantes ». J’ai eu la patience de le lire jusqu’à la fin, mais il était pénible à la lecture. Dans ces trois histoires sinistres, où rien n’est expliqué, il n’y a que des sensations, des sentiments, beaucoup de non-dit et, concernant la forme, des phrases d’une longueur interminable. Les critiques que j’ai lues sur Babelio disent tellement complètement le fond de ma pensée que je n’ai pas trouvé le courage de rédiger la mienne. J’étais lassée de ce livre, et contrariée d’avoir l’impression qu’il suffit d’imiter Proust pour obtenir le prix Goncourt.

    Je suis d’autant plus touchée par « Cinq zinnias pour mon inconnu » que mes propres grands-parents ont vécu à Vinnytsia, que mon grand-père, lui-même Fusilier de la Sitch (unité régulière de l’Armée populaire ukrainienne qui combattit les bolchéviques de 1917 à 1919) tout comme Zinovij, a été également victime de la Grande Terreur, fusillé en 1937, et que mes grands-parents, ainsi que mon père (né en 1926), ont été témoins eux aussi du Holodomor, le génocide par la faim provoqué par Staline en 1932-1933 dont parle l’auteur.
    A ce propos, je voudrais souligner que le nombre de quatre millions de victimes qu’elle évoque vient du chiffre donné par l’historien français Nicolas Werth, affilié au CNRS, spécialiste de l’histoire de l’Union Soviétique, dont j’ai une conférence sur CD sur le sujet. C’est le chiffre minimum officiel que l’on puisse donner, du fait que les Ukrainiens n’étaient pas tous recensés et qu’on ne comptait pas les morts, évacués jour après jour dans des charrettes pour être enterrées dans des fosses communes (les morts et les presque morts). La réalité serait plutôt de l’ordre de six à huit millions, à en croire les archives de Kiev sorties au grand jour l’année de la reconnaissance bénie du Holodomor, en Ukraine, en 2006 (parlant très bien l’ukrainien et s’appuyant sur ces archives, mon frère et ma sœur aînée, Philippe et Anne-Marie Naumiak, ont publié, en novembre 2017, un livre en français intitulé « Ukraine 1933, HOLODOMOR »). »

    J’ai oublié de préciser que vous avez bien réussi aussi à intégrer les événements dramatiques actuels en Ukraine. Jongler avec le passé en Ukraine, le présent en Provence et le présent en Ukraine n’était pas facile mais vous avez réussi. Un grand bravo, un grand merci pour le soutien apporté aux Ukrainiens et merci aussi pour votre belle dédicace sur mon exemplaire ! 🙂

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  17. Merci beaucoup pour le travail que vous avez fait! D’abord, j’ai adressé ce roman à mon mari, français, qui découvre de plus en plus l’histoire et la culture de l’Ukraine. Il est très important d’avoir de tels livres écrit par les français et en français qui révèlent l’histoire du pays colonisé par le peuple voisin dont nous voyons les conséquences maintenant. Je trouve votre roman facile et intéressant à lire et les faits historiques sont très bien reprsésentés dans le texte. Bravo!
    Et de la part de mon mari :
    « Merci pour ce beau livre, qui nous plonge dans l’Ukraine et nous révèle de très belles personnes.
    En espérant que l’Ukraine obtienne réellement son indépendance dans les années qui viennent »

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    1. Chère Alina, un grand merci pour votre message. Je suis heureuse que « Cinq Zinnias » vous ait plu et touchée. Oui, vous et moi, nous partageons l’Ukraine et sa mémoire!
      Merci aussi à votre mari: le point de vue d’un Français est très intéressant. En effet, j’ai aussi écrit ce livre pour faire connaitre l’Ukraine à mes compatriotes.
      Très cordialement
      MFC

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