2 avril 2020. Ce matin, je signe le BAT (Bon à tirer) d’ « Un possible Voyage » ; oui, en trois mots ! Pourtant, sous les trois mots de ce titre se dessine encore l’ « Impossible Voyage » (en deux mots), qui est à l’origine de cette histoire… Mais aujourd’hui, c’est une nouvelle aventure qui commence !
2 avril midi. Déception. Mon imprimeur m’annonce le confinement de son entreprise en raison de l’épidémie de coronavirus. Mon roman restera dans les limbes jusqu’à nouvel ordre.
Déception ! J’attendais sa sortie avec impatience pour me consoler un peu de la tristesse d’avoir dû mettre un point final au bas de sa dernière page ! Depuis plusieurs mois, je travaille six heures par jour dans la jubilation, et le confinement imposé le 15 mars n’a fait que renforcer la bulle protectrice où l’écriture me fait vivre depuis le début de mon projet ! Aujourd’hui, je n’ai plus rien, pas même mon livre entre les mains pour assourdir les gémissements inouïs de la planète.
« Un possible Voyage » raconte la recherche d’un passé occulté et le choc du souvenir retrouvé. La première page de couverture, création originale de Markiian Peretiatko, invite le lecteur à me suivre à travers le temps, sur les chemins de ce « roman-vécu » (les deux mots ont leur importance).