Un possible voyage (roman)

« Ne va jamais en Ukraine. Il sont tous morts »

Ma mère n’est plus, mais son interdit lui a longtemps survécu. Jusqu’au jour où, n’y tenant plus, j’ai retrouvé Véra, son amie d’enfance. Toutes deux étaient nées en 1921 dans un sordide camp de réfugiés durant l’émigration de leurs parents vers la France.

Véra savait de ma famille bien des choses que j’ignorais. M’appropriant ses souvenirs au fil de nos rencontres, je les ai mis en récits. Je reconstruisais mon passé familial, apprivoisant peu à peu mon Ukraine intérieure…

C’est alors que j’appris l’impensable : il y avait là-bas en Ukraine, quelqu’un qui m’attendait !

Couverture du roman Un possible voyage de Marie-France-Clerc

« Un possible Voyage » raconte comment une mémoire enterrée peut redevenir mémoire vivante. Ma mère est née en 1921 en Pologne, dans un triste camp de réfugiés durant l’émigration de ses parents vers la France. Chez moi, on ne parlait pas de l’Ukraine, sujet-tabou, objet de tous mes fantasmes. Mais un jour, j’ai retrouvé Véra, l’amie d’enfance de ma mère.

Véra était née dans le même camp, elle savait de ma famille bien des choses que j’ignorais. M’appropriant ses souvenirs au fil de nos rencontres, je les ai mis en récits, je me suis reconstruit, parfois même inventé un passé familial. Par la fiction et la grâce de l’écriture, j’ai apprivoisé mon Ukraine intérieure.

Mais qu’advient-il lorsque la construction romanesque rencontre la réalité ? C’est ce que cette aventure vécue m’a permis de découvrir quand j’appris qu’il y avait là-bas en Ukraine, quelqu’un qui m’attendait…