« Nul ne peut comprendre l’émotion de Zinovij découvrant dans son journal Le Matin des 29-30 août 1933 un grand reportage de Suzanne Bertillon sur la détresse des populations ukrainiennes : « l’Ukraine est sous la souveraineté exclusive du pouvoir communiste… Pour réduire à néant tous les éléments irrédentistes, le gouvernement soviétique a organisé systématiquement l’effroyable famine qui sévit actuellement dans l’espoir de détruire définitivement tout un peuple qui n’a d’autre tort que d’aspirer à la liberté. » » p.91
« Pour Maroussia, Khrouchtchev, le valet de Staline était d’abord un criminel, et le Bip Bip de son Spoutnik ne pouvait couvrir les cris des millions de victimes de l’Holodomor et de la Grande Terreur. » p.112
« – Nous, on donne du pain aux oiseaux, murmure Lucie. Mais les enfants d’Ukraine n’avaient même pas une miette de pain. Et ils sont morts de faim…
– C’est vrai, Lucie.
– Dis, Mamie, heureusement que Maroussia et Zinovij étaient venus en France avant cette famine !
– Je suis d’accord avec toi, petite Luciole, mais une grande partie de leur famille était restée là-bas. » p.131