Les 15, 16 et 17 septembre derniers « Cinq Zinnias pour mon inconnu » était présent aux « Écuries de Saint-Hugues » pour la première édition des « Journées des Écritures » à Cluny, ainsi que de nombreux auteurs et éditeurs.
Accompagnée de Motanka (la poupée ukrainienne traditionnelle sans visage), j’explique aux visiteurs le sujet de mon livre: on m’écoute avec intérêt, même si l’achat ne suit pas toujours… mais mon tas de flyers diminue, mon récit éveille des souvenirs, certains ont connu des « russes » (ou leurs descendants), d’autres évoquent le sort des migrants d’aujourd’hui… bref, ce sont de belles rencontres et des contacts fructueux.
Dimanche, une salle attentive assiste à ma lecture d’extraits de « Cinq Zinnias », où il apparaît que « ce livre a libéré l’auteure, lui a permis de renouer avec sa vraie nature duale, une Française forgée dans une histoire ukrainienne » (Vincent Verschoore).
Le débat s’engage sur la question de la langue: s’intégrer, est-ce oublier sa langue et son pays d’origine? Et puis, que devient une langue dénaturée par des siècles de colonisation? (Voir aussi zerhubarbeblog.net pour le compte rendu détaillé de cette lecture).
Finalement, ces « Journées » furent une réussite même si la question de l’équilibre entre échanges des créateurs sur leurs écritures et dimension simplement commerciale mérite d’être posée. Les organisateurs nous ont donné rendez-vous l’an prochain !