La découverte d’un secret de famille…
« Isabelle mène l’enquête dans un bourg perdu des Landes de Gascogne: elle vient d’apprendre de la bouche même de son père mourant qu’il est un enfant naturel.
A Saint-Lou-des-Landes, les rares témoins qui acceptent de la recevoir lui révèlent un monde archaïque où régna un notable tout puissant au charisme ambigu, le Docteur D., son grand-père.
Peu à peu, Isabelle identifie et apprivoise une douleur intime de toujours. Mais surtout, elle fait véritablement connaissance avec son père, cet orphelin de 1914, sauvé par l’amour inconditionnel d’une extraordinaire grand-mère, et dont la force de vie anime désormais sa recherche.
En Grande-Lande où tout le monde vit de l’exploitation des pins, les clivages sociaux, les préjugés de classe d’autrefois n’ont pas disparu. Des années durant, Isabelle tentera d’entrer en contact avec les petites-nièces du Docteur, une famille qui la rejette.
Jusqu’au jour où elle décide de frapper à leur porte… »
Comment se procurer l’ouvrage
Le livre peut être acheté via PayPal ou commandé chez l’auteure (20€ + le port 4,80€), en remplissant le formulaire suivant :
Bonjour Marie-France,
Quel beau livre, si bien écrit que j’ai lu rapidement et beaucoup apprécié ! Je pense que c’est une histoire vraie Quel travail pour toutes vos recherches avec beaucoup de patience et de courage pour retrouver votre grand-père ! Ce livre m’a rappelé mon père, Ukrainien, d’origine paysanne, né en 1906 en Pologne (Cracovie) de père inconnu, venu en France en 1929 et décédé en 1967.
Je ne sais pas grand chose de sa vie en Pologne ni de son arrivée en France car il n’aimait pas trop en parler !
Cordialement..
J’aimeJ’aime
Des impressions d’abord : quelle volonté ! Quelle obstination !
Marie-France et sa sœur ne lâchent rien. J’ai beau, comme ancienne thérapeute familiale, savoir l’importance des liens générationnels et les dégâts de l’omerta sur la descendance, je n’ai pas pu m’empêcher de penser : « Mais quand vont-elles lâcher l’affaire ? »
Soulagement, page 138, avec le passage sur le coucou et la conclusion d’Anna : « Le parent par procuration donnera au bébé une nourriture saine. »
Oui. Et je confirme que c’est vrai aussi pour les humains. La bienveillance parentale n’est pas garantie par la génétique.
Les 2 dernières parties, les histoires des hommes – les deux pères – sont touchantes. Je me suis posé une question : sur quelles informations as-tu appuyé les éléments de l’histoire de Victor ? Mais au fond, quelle importance ? Celle que tu racontes est belle et plausible. Tu rends de l’humanité à Victor.
J’ai aussi beaucoup aimé le « fond de sauce » anthropologique : la société landaise, avec l’importance donnée à la propriété et ses conséquences hypocrites et inhumaines. Bien sûr, les Landes ont leur manière spécifique de donner forme à la tyrannie de la propriété terrienne.
Cela dit, je reste persuadée que, depuis Caïn et Abel, la violence des humains est presque toujours reliée à la possession de la terre, même si parfois on dissimule les choses sous des aspects religieux, quelquefois en « divinisant » un espace.
J’ai envie d’écrire quelque chose sur ce thème ; je citerai ton ouvrage.
Et je n’oublie pas la belle écriture, tout au long du texte. Merci Marie-France de ce beau partage.
J’aimeJ’aime